Accueil Magazine La Presse AMC et bénévolat-Haïthem Ghribi : l’ange gardien !

AMC et bénévolat-Haïthem Ghribi : l’ange gardien !

Il ne tient pas en place ! Tantôt chantant, tantôt servant les délices aux convives tout en gardant l’œil sur le chanteur et le musicien pour suivre leurs pas et inviter les femmes à danser, Haïthem Ghribi ne ménage aucun effort pour donner de son mieux à la Cause. La lutte contre le cancer représente, pour lui, un challenge permanent, à relever avec enthousiasme, persévérance et conviction.

Ce jeune, âgé de 27 printemps, exerce son activité de coach sportif au sein de l’association ; un apport qu’il fournit gratuitement et de bon cœur. Son adhésion à l’association revient à une vision idéaliste et rationnelle à la fois. Certes, il semble paradoxal de réussir l’équation entre deux concepts opposés. Sauf que, pour lui, les deux opposés font partie de la vie. Ils doivent être menés selon une dualité naturelle et salutaire à l’humanité. « Je suis chômeur, à l’instar de bon nombre de jeunes en quête d’horizons professionnels. J’ai décidé donc d’investir mon temps pour la bonne cause. J’ai adhéré à l’association pour substituer mon temps libre en un temps précieux, aussi bien pour mon être en tant qu’humain que pour les malades du cancer », indique-t-il.  Une fois membre de l’association, Haïthem a appris à côtoyer des personnes en détresse psychologique et physique ; des personnes auxquelles les médecins ont annoncé un diagnostic effarant. Etre atteint d’un cancer constitue un état de santé fragile, impliquant une prise en charge pluridisciplinaire, un apport affectif considérable et des conditions de vie dignes. «Or, ce n’est point évident pour tous. L’association reçoit des personnes dépourvues du strict minimum. Certaines n’ont jamais été informées sur cette maladie ni de l’effort psychologique qu’elles doivent fournir pour lutter contre un ennemi qui vit et se développe à l’intérieur de leurs corps. D’autres, notamment celles provenant du milieu rural, vivent dans la précarité absolue. C’est pourquoi  il convient pour toute personne de les aider à surmonter l’épreuve. D’ailleurs, je saisis l’occasion pour lancer un appel aux jeunes et aux moins jeunes afin qu’ils adhèrent  à la Cause et soutiennent non seulement les malades du cancer mais toute personne en détresse », explique-t-il.

Haïthem se rend quotidiennement à l’association, usant ainsi de sa ferveur, de son sens de l’humour, de son dynamisme et de sa capacité innée à diffuser des ondes positives auprès des personnes souffrantes. Pour lui, ce climat social représente une source d’énergie bénéfique qu’il serait intelligent d’exploiter pour que la société change, pour que les mentalités évoluent, pour que l’humain se réapproprie ce qu’il a de meilleur, de précieux qu’est son humanité. « Pour moi, la piété consiste aussi —  sinon surtout — en la générosité du cœur. Il suffit de le croire, de s’y appliquer pour en savourer les retentissements. Susciter le sourire d’une personne malade n’a pas de prix », conclut-il, souriant.

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